michel et augustin
A) La face cachée de l’entreprise
- La remise en cause de la cohésion au sein de l’entreprise.
L’image de cohésion et de bonne entente au sein de l’effectif salarial est remise en cause par le témoignage de certains anciens salariés. «Tant que l’on ne dit rien, ça se passe bien mais dès que l’on a une requête, on ne correspond plus au schéma du bon trublion qui fait son petit soldat et qui doit faire ce qu’on lui dit», confie un ancien.
En effet, plusieurs anciens salariés se plaignent du manque de possibilité de pouvoir s’exprimer, de proposer ses idées, ses modifications. Il n’y aurait donc pas de réel droit de parole et les salariés de l’entreprise se devraient de ne suivre le trublion tel un bon petit soldat. Augustin Paluel-Marmont affirme lui-même qu’il y a eu quelques désaccords avec des salariés par le passé. Se pose donc la question de savoir le profil de salariés qu’il faut embaucher, ainsi que la politique de travail à mettre en place au sein de l’entreprise.
Selon le journal Libération.com, la gestion des ressources humaines est relativement musclée. En effet, l’entreprise n’hésite pas à remplacer les salariés dits perturbateurs, elle a comme objectif de former des équipes soudées en enlevant toutes personnes qui n’arrivent pas à s’adapter aux règles de fonctionnement de l’entreprise. Pour se défendre, Augustin Paluel-Marmont explique qu’il ne souhaitait pas trier ses salariés pour ne garder que les soldats, mais que les personnes qui sont parties de l’entreprise ont toutes le même profil : ce sont des personnes qui critiquaient l’entreprise ouvertement, sans apporter de réelles contributions, ainsi, elles assombrissaient l’ambiance au sein des équipes. Elles étaient également des personnes qui ne pouvaient pas s’épanouir au sein de l’entreprise Michel et Augustin.
Ainsi, la sélection à l’embauche est relativement sélective. Il faut trouver des salariés qui répondent aux critères