Michel de montaigne, essais
Michel de Montaigne, Essais (1580-1595), Livre III chap. IX « Sur la vanité », « l’art de voyager » (extrait).
Montaigne est le 1er à employer le terme d’essais comme un terme littéraire. Il entend par là une réflexion qui ne conclut pas, qui ne fige pas dans une solution unique mais au contraire aborde un thème pour tous le cotés et s’en approche sans le traiter de façon complète (ou exhaustive). Essais// traité (impersonnel, objective et exhaustive).
C’est un texte argumentatif, il y a une thèse mais aussi une autobiographie.
En effet, il y a plusieurs thèses : « Le voyage est un enrichissement individuel », « les mœurs étrangères valent les mœurs françaises » et la « critique de showbiz des français ».
La forme : L’isotopie (dév d’un thème).
M. emploie un vocabulaire propre au voyage, il n’hésite pas à répéter des mots, utilise des repères spatiaux (derrière moi, à gauche). Le voyage est vécu par M, il était conseiller d’Henri IV dans ce cas-là, il a bcp voyagé. Il voyage de façon libre, il n’a pas d’itinéraire de délais, ni de contraintes. Le texte est désordonné, il n’y a aucun connecteur, il y a des questions avec des « si » à valeur hypothétique. Il utilise un présent d’habitude, presque un présent de vérité général. Il utilise des phrases courtes, des rythmes binaires et quelques anaphores irrégulières : « que je me… que je me… » . Il y a beaucoup de négations, d’antithèses et de paradoxes. L’autobiographie
Omniprésence du « je » sous toutes les formes. M exprime un jugement grâce à son observation, son expérience, ses sentiments (plaisir et honte). Opposition M et ses compatriotes.
La critique des français qui se découpe à l’étranger et chez eux (à la cour, Henri III).
Il y a une trentaine de pronom personnel à la 1ère pers. Du singulier. Forme verbale : pronominale réfléchit « je me ». Dans ces formes verbales réfléchit M. fait l’action « je me guide », « je me trouve », « je m’arrête ». Il y a une forme