Michel butor la modification plan detaillé quand le narrateur est dans le train vers rome
I) Exploration des états d’âme du héros.
1) Un monologue intérieur / absence d’intrigue.
- Les connecteurs logiques Mais l. 9, Alors l. 13, Enfin l. 22 traduisent le cheminement de la pensée du personnage.
- discours indirect libre
- Les phrases interrogatives traduisent les doutes de Léon.
2)L’analyse d’un sentiment de malaise
- champ lexical du mal-être :
Ce malaise est tant physique ( l. 13-14 : cette inquiétude qui gêne la circulation de votre sang )que moral.
- Le personnage tente d’analyser ce sentiment : les multiples phrases interrogatives traduisent ses hypothèses pour tenter de comprendre son mal-être.
Les hypothèses : une accumulation de fatigues (liées à son activité professionnelle ?), la peur du vieillir l.11, le stress du départ l. 16. On peut noter une période l. 4 à 8 : en rhétorique, une longue phrase particulièrement travaillée. Elle comporte une longue comparaison l. 7-8
L’oxymore fade enfer traduit également le caractère indéfinissable de ce malaise.
3) le soulagement espéré par le voyage
- champ lexical de la guérison : libération, rajeunissement, nettoyage, exaltation, guérison, repos, réparation, délassé, délivrance.
- Mais le voyage n’apporte pas le soulagement attendu. Le conditionnel exprime la déception du héros : devrait / devriez.
+ Verbes de sensation : ressentir l.3, tenir l.4, envahir l.6 : ils traduisent la persistance du malaise, ainsi que l’accumulation de phrases interrogatives.
II) Un choix énonciatif étonnant
1) Statut et point de vue du narrateur :
- Le narrateur est extérieur à l’histoire (le récit n’est pas écrit à la 1ère personne)
- Le récit est centré sur un personnage dont le narrateur rapporte les pensées : il s’agit d’un point de vue interne car le narrateur ne rapporte que les pensées de son personnage.
=> Ces choix sont classiques.
2) La 2ème personne du pluriel
Le personnage est évoqué non pas à la 3ème personne du singulier