Mi vocacion por la musica
Dans cet extrait des Pensées, Pascal aborde le thème du moi et du rôle qu’il occupe dans la considération que l’on porte à l’autre et que l’autre nous porte.
A travers le questionnement sur la nature du moi, Pascal porte avant tout une réflexion sur le fondement des considérations qu’entretiennent les hommes les uns par rapport aux autres comme l’amour,l’admiration, la reconnaissance…Qu’est-ce qui déclenche, nourrie,ou annule de tels sentiments ? D’après Pascal, le moi n’en est pas à l’origine. L’idée courante sur ce qu’est le moi, c’est à dire la personnalité d’un individu, est donc réfutée par Pascal qui dissocie chez l’être son moi de ses qualités. Le problème est donc de nous éclairer sur la nature véritable du moi à partir d’une réflexion sur ce qui conduit l’homme à aimer l’autre. ( On entend ici le verbe aimer dans un sens large, c’est-à-dire dans une palette de considérations tel le sentiment amoureux mais aussi la reconnaissance, l’amitié ect ) Dans un premier temps, Pascal se demande si prêter attention à un être parce qu’on le remarque physiquement c’est prêter attention au moi de cet être, puis i
1) si l’on me regarde est-ce moi que l’on voit dans mon être , unique, différent de tous les autres. Pascal s’interroge sur la nature du moi en portant une réflexion sur la relation de l’autre à soi et sur les motifs différents de son intérêt à notre personne.
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Enfin, il en vient à remettre en question ce que le langage courant attribue en terme de relations humaines à l’action d’aimer.
1) Si l’on me regarde est-ce moi que l’on voit dans mon être , unique, différent de tous les autres ? Pascal répond par la négative, selon lui, le moi n’est pas immédiatement apparent. Aux yeux des autres, le moi d’un individu ne réside pas dans le simple fait qu’elle existe. Ainsi, un homme qui se poste à sa fenêtre pour « voir les passants » ne pense pas à chacun de ces êtres et à leur moi, « voir les passants » induit un