La culture brésilienne a été particulièrement influencée par le colonialisme, ce qui se ressent à la fois dans les relations personnelles et dans le management pratiqué dans les entreprises.

Distance hiérarchique :

Les pays d’origine latine ont une distance hiérarchique assez marquée. En effet, dans le classement établit par Hofstede le Brésil se situe parmi les 10 premier pays.
C'est un pays où il existent encore de nombreuses inégalités, qui peuvent se ressentir au travail. Il y a une certaine distance entre les différents groupe sociaux, ce qui peut s'expliquer par le fait que les classes supérieures ont longtemps dominées. Cette distance se ressent dans les relations entre employés et patrons. En effet, les idées émanent généralement du sommet de l'organisation et les règles sont bien définies. Un employé peut s'adresser à son supérieur immédiat afin de lui poser une question ou obtenir des informations. Le patron a un rôle patriarcal.
Concernant les relations d'affaires, celles-ci se déroulent plutôt sans grande formalité et les collaborateurs s'appellent rapidement par leur prénom. Les titres professionnels ne sont utilisés que dans les présentations. Les brésiliens sont très tactiles et parle très proche de leur interlocuteur.

Contrôle de l’incertitude :

Le Brésil se trouve en 26ème position concernant le contrôle de l'incertitude. En effet, les brésiliens ont une tendance à se dire que tout va bien se passer et sont plutôt optimistes. Ceci peut s'expliquer par leur religion très présente au Brésil, ainsi la population pense que « grace à dieu » tout ira bien.
Les brésiliens sont peu stressés et ont tendance à peu respecter les délais. En effet, ils sont souvent en retard considérant le temps non pas sous forme de secondes et de minutes mais plutôt comme une séquence d’événements (réunions). De plus ils ont plutôt une vision à court terme contrairement au pays à fort contrôle de l'incertitude qui vont chercher à anticiper et à voir sur le