Meursault Coupable

254 mots 2 pages
Nous avons l'image d'un héros désincarné et atypique, totalement indifférent à la mort de sa propre mère. Rien ne semble le bouleverser, les faits s'enchaînent les uns à la suite des autres sans que les émotions aient une place quelconque. Les sentiments ne sont pas exprimés. L'habitude domine : « J’ai mangé chez Céleste comme d’habitude »). Au contraire, certains sentiments s'expriment chez Céleste : "on a qu'une mère", on peut aussi citer le directeur qui donne une longue poignée de mains à Meursault d'abord gêné. Le récit s'enchaîne de manière très mécanisée sans connecteurs logiques, ce qui reflète l'aspect très mécanique et habituel du quotidien de notre narrateur.

Le lecteur est ainsi sollicité dans l'interprétation des faits qui se suivent, il comble les lacunes volontaires d'un récit très haché.

Seule émotion de Meursautl : il veut rester tout de suite avec sa mère, il appelle sa mère « maman » (mot enfantin et affectif).

Il culpabilise aussi lorsqu’il parle à son patron « ce n’est pas de ma faute », pour ses jours de congé afin d’être présent pour l’enterrement de sa mère. Cela trahit malgré tout son attachement pour sa mère . Il y a aussi une influence des sensations physiques comme la fatigue, la chaleur, les odeurs.

CONCLUSION :

Nous avons donc un incipit atypique, nous ne retrouvons pas les codes traditionnels du roman. Le lecteur est un peu déconcerté par ce héros désincarné et spécial. Un sentiment de malaise domine. Pourtant il n'est pas si indifférent. La lecture de cet incipit laisse place au lecteur qui est libre d'apprécier et d'interpréter

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