Article 1 : Le recours à la loi est-il une marque de faiblesse ? L’homme est par nature un être social. Il mène sa vie au sein d’une communauté de semblables qui son carder idéal de vie. Pour mener pleinement son existence, il a besoin d’autrui avec qui il partage les sentiments de vivre, les goûts, car vivre signifie vivre avec parce l’existence n’est complète qu’avec le partage d’avec l’autre des sentiments et des goûts. Des lors il apparaît très clair que sans autrui il n’y aurait pas d’existence car l’homme est un être-avec et donc l’être-sans est un état second et voulu. Or autrui est un autre moi qui a ses goûts, ses volontés, ses envies ainsi que chaque être vivant dans une communauté a ces différents désirs. Ainsi l’on peut donc douter de la sociabilité de chaque membre de la société. Chaque individu ayant tendance à faire tout ce qu’il veut et lui plaît. Cependant en faisant ce qui nous plait on nuit souvent à autrui. Ainsi donc comment peut-on organiser la société afin de la rendre favorable à tous ? A cette question nous répondons que seul l’abandon de nos droits et devoirs à un état placé au-dessus de tous, chargé de nous gouverner peut nous faciliter la vie en communauté. Celui-ci pour jouer son rôle de gouverneur ne pouvant pas être partout en même temps instaure des lois qui seront l’arbitre de ma relation avec autrui. Par ailleurs qu’est que la loi ? Le respect de la loi est-il pas une soumission ? Provenant de l’émanation de la volonté générale, la loi est-elle pas l’arbitre par excellent dans la médiation des rapports entre les Hommes et son respect n’est-il synonyme de liberté ?
La société, cadre de vie idéal de l’homme est régie de lois qui en assurent le fonctionnement et favorisent également la bonne alliance entre les individus lorsque celles-ci sont respectées. Dans la mesure ou tous les individus ont tendance à faire ce qu’ils veulent, la vie en communauté devient un enfer pour les plus faibles