Merleau-ponty et le marxisme
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Merleau-Ponty et le marxisme En se penchant sur le problème du marxisme, Merleau-Ponty distingue deux attitudes: le Marx authentique et le pseudo-marxisme qui est pénétré par un certain « scientisme » et qui est lisible dans les interprétations réductives de ses contemporaines. Or le premier approche est à la même distance de la pensée positiviste que de celle idéaliste. En revanche, Merleau-Ponty dévoile qu'en élaborant la conception philosophique et sociale Marx est mené par les intentions qui ne sont pas de tout éloigné de sa propre philosophie. Le but de Marx n'est pas de trouver dans la société humaine les lois purement « naturelles » qui pouvaient correspondre avec les lois physiques de la nature. Quelconque approche scientifique n'est pas du tout applicable sur ce sujet. Le social n'est pas un ordre entre autres. Selon la lecture merleau-pontienne de Marx, il est claire que les lois que l'approche scientifique du marxisme tente de dévoiler comme une armature invariable du social ne sont que les caractéristiques d'une « strucure social »[1], de l'arrangement du social qui est typique pour une période précis de l'histoire humaine et qui est dépassé par les arrangements suivants. Un scientisme est certes apparu chez Marx, mais Merleau-Ponty montre que ses intentions étaient bien éloignées de quelconque philosophie positiviste. On lui a attribué ce goût pour l'objectif en se concentrant d'abord sur sa critique de la religion puis sur le nome de « matérialisme » qu'il a donné à sa philosophie. Or aussi sur ces deux points Marx est mal compris. Sa philosophie est aussi bien éloignée de la pensée objective que de la pensée idéaliste. Éloigné d'une façon très particulière car elle assume les deux à la fois en les concevant comme deux attitudes tirés de l'existence humaine. Comme nous l'avons déjà dit, les interprètes de Marx se réfèrent souvent à certain dégout envers la religion au profit de la science. Mais selon Merleau-Ponty Marx n'a jamais désavoue la