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LE LAPIN ET SES VENTES INSTABLES

P armi les produits vendus, la volaille représente une part de marché importante. Le lapin en fait partie, mais ses ventes peinent à décoller ; selon Kantar Worldpanel via France Agrimer il y a eu une baisse de 3,3%. On cherche d’où proviennent ces résultats en baisse.

* Suite à cette baisse on se pose des questions sur la qualité, le prix et la présentation de cette viande. On constate l’une de ses faiblesses les plus importantes pour la vente d’un produit, sa clientèle. En effet, sa clientèle ne se renouvelle pas. La clientèle de -35 ans est celle qui achète le moins le lapin. De plus au fil du temps le pourcentage de consommation des plus anciens baisse jusqu’à -50%. Ce qui veut dire qu’il y a de moins en moins d’acheteurs de lapin et le problème rencontré ici c’est le fort impact sur ses ventes qui n’évolue pas mais diminue. La preuve, Patrick Jourdain directeur des développements des ventes (PDJ) nous explique que 82% des personnes mangent du lapin mais seulement 40% l’achètent, la différence est énorme. Cependant, cela peut-être dû à d’autres inconvénients.

* On remarque aussi que les supermarchés n’aident pas vraiment à la vente. Déjà que le lapin est mélangé en rayons avec la viande de volaille et ne réalise que 3% de vente, on l’appelle alors « parent pauvre ». Mais il est aussi vendu à quantité réduite et mal présenté. Ce qui explique la baisse de résultat de vente sur ce produit. En effet, le lapin est mal présenté dans les rayons. Des clients habituelle constate même être passé devant et ne pas l’avoir vu. D’autant plus qu’il n’est pas mis en valeur, l’emballage est peu attirant et sa présentation aussi. D’ailleurs on se demande encore si aujourd’hui il faut le présenter avec la tête ou non, et comment faire l’emballage.
Les supermarchés rabaissent de plus en plus ce produit. Plus la superficie est grande, moins de quantité de lapin est exposées en