La réutilisation adaptive
Objectif :
Evaluer et classifier les ouvrages immobiliers en fonction de leurs potentiels de réutilisation adaptive et ce afin de justifier une réhabilitation et une reconversion du patrimoine existant.
Cette démarche s’inscrit dans les principes du développement durable à savoir cibler et évaluer les utilisations de ressources excessives et inadaptées ainsi que d’améliorer la gestion du parc immobilier afin de réduire la dépense des matières premières.
Introduction
Au niveau mondial, les bâtiments consomment 32% des ressources mondiales, 12% de la consommation d'eau, 40% des déchets mis en décharge et 40% d'émissions de gaz à effet de serre.
Hong Kong est considéré comme le plus grand producteur de GGE (greenhouse gas emissions) dans le monde. Les nouvelles constructions de bâtiment plus éco énergétique ne représentent que 2%/an du patrimoine de Hong Kong, une problématique se pose à savoir qu’il faudra plus d’un siècle avant que les nouvelles constructions amoindrissent significativement la consommation énergétique et l’émission de gaz à effet de serre du parc existant.
Il parait donc logique de se concentrer à diminuer les impacts énergétiques du patrimoine existant par des réhabilitations et des rénovations plutôt que de continuer ce processus de démolition/reconstruction.
Cette méthode conceptuelle part de l’idée de garder l’ossature des bâtiments existants et d’un changer son utilisation afin de l’adapter aux besoins actuels. C’est ce que l’on appelle « la réutilisation adaptive ».
Donner un deuxième souffle de vie aux bâtiments permettra des avantages environnementaux et sociaux qui ne se sont pas possible dans la gestion économique actuelle à savoir démolir lorsque l’exploitation d’un bâtiment est trop onéreuse. De plus cela permettra de conserver les ouvrages nationaux indicateurs de l’histoire du pays.
Cette étude a pour but :
De développer une méthode pour hiérarchiser les projets suivant leurs potentiels de