Mensonge
Plus précisément, mentir consiste à dire le contraire de sa pensée dans l'intention de tromper. L'intention de tromper permet de distinguer le mensonge d'autres usages faux de la parole, faits dans le but de divertir ou par pur procédé rhétorique (comme dans le cas de la litote). À ce titre, il est considéré comme un vice ou un péché par la tradition morale philosophique et religieuse, même si certaines formes de mensonges sont légitimées par quelques philosophes – comme Benjamin Constant, dans son célèbre débat avec Emmanuel Kant sur le « droit de mentir ». Ainsi, certains mensonges sont punis par la loi, comme l'usage de faux, le non-respect des contrats dans le commerce, ou la fausse déclaration en justice.Le mensonge joyeux, énoncé pour plaisanter ou se moquer quelque peu. Il est distingué toutefois lui-même de la simple plaisanterie de circonstance où les deux parties sont de connivence sans ambiguïté sur le fait que l'information mentionnée est fictive : morale comme religion cessent dès lors d'être concernées.
Le mensonge officieux, que l’on énonce pour rendre service à autrui ou à soi-même. Ce mensonge est alors considéré comme plus ou moins grave, selon ce dont il s’agit et en fonction des circonstances qui l’accompagnent. Quand le mensonge officieux ne contient aucun élément nuisible, le sage ne le blâme pas chez autrui ; mais il l'évite pour lui-même.
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