« J'aime cela, qu'on se trompe!... c'est la seule supériorité de l'homme sur les autres organismes. C'est ainsi qu'on arrive à la vérité! Je suis un homme et c'est parce que je me trompe que je suis un homme. »
Fédor Dostoïevski in Crime et Châtiment

Fédor Dostoïevski, un écrivain et spiritualiste chrétien du XIXème siècle, affirme qu'il aime que nous fassions des erreurs et que c'est seulement cela qui nous met hiérarchiquement au-dessus des autres êtres vivants. Il précise que c'est comme ceci que l'on trouve ce que l'on veut, en faisant des erreurs et que les êtres humains sont des hommes car ils font des erreurs.
Fédor Dostoïevski fait référence à la vérité absolue: si nous ne nous trompions pas, nous ne serions pas des êtres humains, mais la perfection; autrement dit « dieu » (le même pour tous).
Nous pouvons préciser ce qu'est le terme vérité:
C'est une réalité qui est différente pour tous en fonction leur pensée, leur éducation, leur pays, leur entourage et leur famille; elle varie selon chacun. Il n'y a pas une seule et unique vérité, elle est propre à chaque personne.

Nous nous trompons car nous interprétons des événements ou des actes et les comparons à la vérité et à des critères, comme le langage (des mots), des lois ou des symboles. Pour faire une erreur, il faut diverger de ces codes qui sont acceptés par une population. Ainsi l'homme a la capacité de dire qu'il s'est trompé, ce qui correspond à l'intelligence. Il réfléchit pour trouver son erreur par rapport aux critères et la corrige pour aller plus loin. La supériorité de l'être humain est peut-être sa capacité d'analyser ses erreurs.
Ceci nous mène à nous poser une question, est-ce que la capacité de se tromper rend supérieur l'homme aux « autres organismes »?

Depuis la préhistoire, l'évolution de l'homme est constante jusqu'à la révolution industrielle, où elle est devenue exponentielle. Aujourd'hui, nous avons une avancée extrême de la technologie. Aucun autre être vivant n'a