Il est vrai que dire la vérité part d’un bon sentiment, cependant, « toute vérité n’est pas bonne à dire ». N’avez-vous jamais menti ? A vous-même, aux autres, pour ne pas blesser, pour faire plaisir ou parce que cela vous arrange. Pour cela, il faut user de complaisance, ce qui signifie : « Disposition d'esprit de celui qui cherche à faire plaisir en s'adaptant aux goûts ou aux désirs de quelqu'un ». Il n’est pas toujours facile de dire la vérité de peur de faire mal à quelqu’un, comme on dit dans le langage courant : « on arrondit les angles », pour ne pas blesser. Je vais tenter de vous expliquer pourquoi il n’est pas souvent facile de dire la vérité, que ce soit pour les relations, pour la politique, vis-à-vis de l’autorité ou encore face à la maladie. Pourquoi, aujourd’hui, se sent-on obligé de mentir ?

Tout d’abord, en amitié, la vérité est souvent source de conflit. On ne peut pas toujours avoir les mêmes opinions ou idées que tout le monde. En effet, cela dépend de son éducation, de son âge, mais surtout de sa personnalité. Certes, je ne dis pas qu’il faut toujours mentir entre ami, mais pour certains sujets, il est préférable de suivre la majorité pour éviter des conversations trop longues et sans fin. Par exemple, vous ne direz jamais à vos amies que leur coupe ne leur va pas, mais vous essaierez de trouver les points positifs qui pourra la valoriser. En second lieu, en société, on se ment sur notre confort de vie en se disant que tout va bien alors que nous vivons dans un monde incertain rempli de crises et de guerres. Les médias nous mentent sur la vie politique qui promet des réformes qui sont impossibles à mettre en œuvre.
Nous, les jeunes adultes, on nous promet de l’emploi alors qu’on allonge la durée du temps de travail des aînés. Où est l’issue ? Car, si nos aînés travaillent plus longtemps, il est fort probable qu’il y aura moins d’offre d’emploi pour nous. Toutefois, on nous pousse toujours autant à faire des études sans débouché.