Mensonge et liberté
Après la seconde guerre mondiale un grand nombre de personne étaient dans le dénie totale de ce qui leur était arrivé ou de ce qu’ils avaient pu faire. Ils prétendaient se souvenir de rien. En effet, un traumatisme peu provoquer un oubli temporel d’évènements. Mais alors cet oubli provient il d’un mensonge à soi même ou de la mauvaise foi de l’individu ? Le mensonge à soi même consiste à s'envoyer un message faux. Il y a celui qui ment et celui qui reçoit le mensonge, c’est donc être deux. Dans le cas du traumatisme de la seconde guerre mondiale la question de la légitimité du mensonge se pose mais également du devoir de mémoire. Alors peut-on avoir le droit de se mentir?
Tout d’abord il faut définir la possibilité et la capacité du mensonge à soi même. Nous le ferons à travers l’analyse de Descartes, Freud et Sartre. Puis il nous faudra déterminer avec Kant si le mensonge à soi même est moralement acceptable en société. Pour finir notre responsabilité vis-à-vis de notre devoir de vérité ne nous empêchent il pas de nous mentir, et les conséquences sur notre psychisme ne sont elles pas dissuasives ?
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D’après Descartes, l’homme ne peut se mentir à soi même car dans méditations métaphysiques il prouve l’unité de la conscience et le faite que l’homme soi en perpétuel dialogue avec celle-ci. Descartes pose ainsi une vérité fondamental : l’existence du cogito « je ».Selon lui la conscience de soi est la certitude au doute, « la terre natal de toutes vérités » l’homme ne peut donc pas se mentir car si il sait la vérité, et qu’il sait qu’il se ment, la dissimuler à sa conscience est impossible. Et si la conscience est toutes vérités c’est alors qu’elle ne peut pas se cacher des choses car elle a nécessairement accès à son propre contenu. L’homme est une conscience active et pour Descartes, sa conscience ne cesse d’être au monde. Or, pour qu'un mensonge ait lieu, il est nécessaire qu'il y ai deux personnes qui ne soient pas dans