Menippe et cerbere
C : De loin, Ménippe, il semblait à tous s’approcher le visage impassible et ne semblant pas du tout craindre la mort et voulant faire voir cela à ceux qui se tiennent hors de l’entrée mais lorsqu’il pencha la tête dans l’abîme, qu’il vit les ténèbres et que moi je le mordis avec de la ciguë comme il tardait encore et que je tirai son pied vers le bas, il gémit comme les nouveau-nés et déplora ses petits-enfants et il devint complétement différent.
M : Donc l’homme était sophiste et ne méprisait pas véritablement son sort ?
C : Non mais puisqu’il vit que cela était nécessaire, il s’encouragea comme si sans doute c’est sans être contraint qu’il subira ce qu’il devait subir en tout cas pour que les spectateurs l’admirent. Et en général je pourrais dire au sujet précisément de tous les hommes de ce genre : jsq à l’entrée ils sont hardis et courageux mais c’est ce qui se passe à l’intérieur qui est une preuve exacte.
M : Moi, comme t’ai-je semblé être descendu ?
C : Tu es le seul, Ménippe, à être digne de ta race et Diogène avant toi pcq vous êtes entrés sans être contraints ni poussés, mais volontaires, riant, après avoir ordonné à tous de se