Melanie klein théorie
Mélanie Klein suit d’une certaine manière la méthode Freudienne (reconstituer le complexe d’OEdipe et les différentes étapes du développement libidinal), en proposant de reconstituer l’histoire conflictuelle de la première année de la vie, à partir d’analyse d’enfants très jeunes et très perturbés. Elle utilise les fantasmes qu’elle voit dans les jeux d’enfants.
Dans son travail, Mélanie Klein s’est appuyée sur la deuxième théorie des pulsions de Freud et elle met le poids de la pulsion de mort au coeur de sa conception. Elle pense que ces forces Eros et Thanatos coexistent depuis le début de la vie de façon innée. Ce conflit va engendrer la force des fantasmes de destruction et de conservation et organiser les premiers stades de la vie psychique.
Elle pense que les fantasmes sont issus de l’avidité du jeune enfant pour les bonnes choses contenues dans le ventre de sa mère ce qui expliquerait son envie de les posséder. Elle se représente que l’enfant est essentiellement animé par des pulsions agressives sadiques qu’il projette sur le contenu du corps maternel et qu’il incorpore à l’intérieur de lui-même, ce qui a pour conséquence l’angoisse d’avoir à l’intérieur de soi des éléments destructeurs et l’angoisse d’être en retour attaqué, dévoré par une mère très archaïque qui souhaiterait récupérer ce qui lui aurait été pris .
Ces fantasmes sont l’expression du deuxième stade oral cannibalique (décrit par Abraham)
Mélanie Klein construit cette interprétation à partir du jeu et des dessins.
Premier mois ,la position schizo-paranoïde
le premier temps du développement est marqué par des processus d’incorporation ou d’introjection « mettre à l’intérieur de soi » ce qui est à l’autre et de projection « rejeter et attribuer à l’autre ce que l’on ne veut pas »
Les premiers temps du développement sont marqués par la projection de la pulsion de mort sur l’extérieur et un mouvement d’incorporation, dans une double