Meditations métaphysiques.docx
En effet Descartes ponctue son texte d’éléments semant le trouble, pour au final se demander ce qui rend l’être humain vivant et réel. La pensée est-elle la seule preuve de notre humanité ? Descartes cherche à justifier le « cogito ergo sum », comme l’unique et la plus évidente des connaissances.
L’auteur introduit son texte grâce à un court exemple, basé sur la science d’Archimède, comme pour nous montrer que sans certitude, même la moindre, les suppositions ne peuvent exister. C’est donc avouer que toute affirmation relative à un monde extérieur est douteuse, parce que ce que je tiens pour réel n’est peut-être que l’objet d’un rêve. On imagine à notre manière.
La première hypothèse dans cette recherche est celle d’une puissance supérieure à l’Homme, qui serait la cause de mes pensées. L’auteur ne suggère pas avoir besoin d’un Dieu pour penser le monde matériel, si le monde matériel existe, S’il existe, il dit n’avoir besoin que de celui-ci et aucunement d’un Dieu pour le penser. L’intervention d’une puissance supérieur dans la pensée de l’Homme n’aurait été nécessaire que si celui-ci n’avait pas admis certaines vérités comme indubitables.
Autrement dit l’hypothèse implicite dans ce texte n’est pas celle d’un Dieu garant des vérités universelles, mais au contraire d’un Dieu malin et trompeur. Mais autant l’imperfection de l’Homme le rend incapable de garantir les vérités, autant elle suffit à expliquer ces pensées du monde que nous avons. Les pensées erronées n’ont pas besoin d’une puissance plus grande que la mienne. Il se peut très bien que je les produise de moi-même.
Cette notion de pensées implicite toutefois que l’Homme existe.
Les objections, introduites par la conjonction « mais » et les réponses se succèdent en phrases brèves.