Mecanisme des larmes
Une production (réflexe) accrue de larmes est activée par certains stimuli, par exemple si le système nerveux détecte un danger au niveau de la cornée tel qu'un contact avec un objet ou un acide (ex : l'acide qui attaque l'œil quand on épluche un oignon ; dans ce cas larmoyer permet de diluer l'acidité et de la chasser de la paroi oculaire). Trajet d'une larme Les larmes naissent par filtration du sang dans les glandes lacrymales, qui se situent au-dessus de chaque œil, sous l’os frontal (réséqué). Chaque glande lacrymale produit 1,2 microlitre (ul) de larmes par minute. Elles descendent vers l’œil par les ductules excréteurs des glandes lacrymales, sont étalées sur toute la surface de l’œil par les paupières. À ce moment-là, elles agissent, (oxygénation, nutrition, protection). Les larmes se chargent alors en dioxyde de carbone, et en éléments extérieurs dissous, alors que leur concentration en nutriments et en O2 diminue. Une part des larmes s’évapore, le reste s’écoule en passant par le lac lacrymal (celui-ci déborde lors d’un larmoiement abondant, et provoque un écoulement de larmes sur le visage) puis par les canalicules pour atteindre le sac lacrymal. Lorsque celui-ci est plein, le surplus s’écoule par le conduit lacrymo-nasal (également appelé, canal naso-lacrymal) puis est avalé ou expectoré par éternuement ou avec le mucus nasal. C’est ainsi que sont