Max

Sarah Cohen­Scali est une écrivaine française née à Fès au Maroc le 16 octobre
1958. Lors de l’écriture de son roman à succès Max, en 2012, elle avait 54 ans.
Même si elle n’a pas vécu pendant la seconde guerre mondiale, on pourrait s’y méprendre étant donné la documentation impressionnante que contenait le livre.
Cette oeuvre, bien qu’il y ai un fond de réalité, n’est qu’une fiction, malgré le fait que le personnage de Lucas fut inspiré par quelqu’un qui a vécu la guerre.
Habituée aux romans ado, Sarah Cohen­Scali signe un livre cru, violent et tellement énorme qu'on a du mal à y croire, mais malheureusement si vrai. C’est sans étonnement que j’ai découvert que cette talentueuse auteur avait écrit une quarantaine de roman avant celui­ci. Je suis du même avis que la critique en décrivant le livre comme coquant, provoquant, dérangent, qui nous pousse dans l’horreur mais nous retient juste avant que l’on s’y noie. Un livre à la fois mystérieux et incroyablement bien documenté. Max, un livre sur la seconde guerre mondiale qui nous parle d’un côté de la guerre auquel on ne se seraient jamais attendu, les juif ne sont plus les seul victimes, les femmes allemandes, mère de la nouvelle race sont violée, l’enfance des enfants aryens leur ont été volé, leur naissance, leur vie leur mort, tout appartiens désormais au Führer. Nous sommes donc transporté au coeur de l’Allemagne nazi dans une pouponnière ou s'apprête à naître Max, premier né de la race aryenne.
Prénommé Max par sa mère, le bébé fut baptisé Konrad von Kebnersol, par le
Führer en personne. Sans se rendre compte des horreurs l’entourant, il grandit sans l’amour d’une famille et on l’envoie étudier dans les meilleurs établissements allemands. Peu à peu, le programme Lebensborn, dont il est le premier sujet, s'étend à travers les frontière afin de germaniser d’autres enfants au physique aryen. Sur une période de neuf ans et demi il devra, avec son frère de coeur
Lucas,