Maupassant La Parure
Toujours sous le choc, Mathilde ne sachant quoi dire se rendit compte de son horrible erreur en mettant de côté son honnêteté. Après quelques minutes de réflexion, elle prononça avec difficulté : > Mme Forestier confuse par ce qu’elle venait d’entendre, elle s’approchait lentement de Mathilde et dit d’un ton sec :
Au fond Mathilde savait très bien qu’elle était coupable et d’un coup elle s’effondra sur le sol en larmes ; en position de faiblesse elle se releva, s’excusa de son impolitesse envers Mme Forestier et s’éloignait indigner par ce qu’elle venait de dire. Quand d’un coup une main la retint : elle tenait désormais une lettre qu’avait déposé Mme Forestier où était inscrite sa signature avant qu’elle s’en aille les larmes aux yeux. Mathilde lut le contenu de la lettre et parla à voix haute : > Epoustouflée par ce geste qui paraissait improbables aux yeux de Mathilde, elle remercia sans attendre Mme Forestier qui était désormais loin or les paroles parvinrent comme même à ses oreilles et se dirigeait vers la bijouterie comme la lettre de Mme Forestier l’indiquait. Après plusieurs minutes de marche, Mathilde se figea sur place ; une vieille femme sortait de la bijouterie, une femme d’on Mathilde ignorait l’identité. Cela faisait dix d’ans qu’elle n’était pas revenue dans la bijouterie. A pas de loup elle s’avançait vers elle. Prévoyante la vielle femme avait remarqué la présence de Mathilde et se retourna vers Mathilde et annonça : Mathilde accosta de la tête et entra dans la bijouterie. Par la suite elle donna la lettre que Mme Forestier lui avait confié or elle savait déjà le contenu de cette lettre sans l’avoir ouvert. Sans un mot elle tenait une enveloppe à Mathilde ; de l’argent y figurait. Le bonheur s’empara de Mathilde, ne pouvant s’exprimer correctement : elle se mit à pleurer. Après avoir repris ses esprits Mathilde prononça : Mme Elisabeth Delafontaine n’en revenait pas des mots de Mathilde mais son