PATHOLOGIE EN RELATION AVEC L’INCLUSION D’UNE CANINE MANDIBULAIRE : ATTITUDE THERAPEUTIQUE

Dr MOIZAN Hervé1, Dr CHAUTARD Matthieu1, Dr GANGLOFF Pierre 1,2, Dr GERARD Eric1
1 : Département d’Odontologie CHR Metz-Thionville
Hôpital N-D de Bon Secours 1 Place P. de Vigneulles Metz - 57 038
2 : Service d’Odontologie Chirurgicale, Faculté d’Odontologie de Nancy - 54000 Nancy
Correspondance : herve.MOIZAN @ wanadoo.fr

Résumé :

L’inclusion dentaire « impacted teeth » en anglais, peut être totalement silencieuse - ou asymptomatique - et relève soit d’une simple surveillance radiographique ou d’un traitement chirurgical préventif. Lorsque cette inclusion devient bruyante -ou symptomatique- elle est alors justiciable d’un traitement chirurgical.
Le cas clinique rapporté est celui de l’inclusion « ectopique » asymptomatique d’une canine mandibulaire associée à un développement kystique. L’attitude thérapeutique était sans équivoque malgré l’âge de la patiente (64 ans) puisque cette inclusion dentaire était associée à une volumineuse lésion radioclaire exposant la patiente à un risque de fracture mandibulaire spontanée, à des menaces de surinfection, d’extériorisation du kyste ou encore de focale infection.

Mots clés : Inclusion dentaire, tumeurs odontogènes des maxillaires, kyste odontogénique.
Key words : impactet teeth, jaws odontogenic tumours, dentigerous cyst.

Introduction

L’inclusion dentaire se définit comme une dent dont l’édification radiculaire apicale s’est terminée avant que le processus d’éruption ne lui ait permis d’évoluer jusque dans le milieu buccal, c’est à dire sans la moindre effraction muqueuse orale, ou plus précisément sans ouverture, donc sans contamination du sac péricoronaire par la flore bactérienne buccale[1]. La découverte d’une dent incluse débouche sur la problématique de la thérapeutique non résolue encore sur le plan fondamental : faut-il extraire une dent totalement incluse et totalement asymptomatique ?. En ce