Master
- Mohamed Alami Lazraq: Le secteur immobilier est un secteur en croissance et à fort potentiel de développement, offrant plusieurs opportunités, compte tenu de l’accumulation du déficit en termes d’unités de logement par rapport au besoin constaté. Les statistiques montrent clairement que la demande reste solide et basée sur des fondements structurels.
Malgré la crise économique mondiale et ses effets sur le Maroc, le secteur de l’immobilier marocain a affiché une croissance stable, due en grande partie à la priorité accordée à l’habitat social. Par ailleurs, s’il a été jusque-là le parent pauvre de la politique de logement, l’habitat intermédiaire destiné aux classes moyennes est devenu un axe fondamental de développement pour les promoteurs et pour le secteur immobilier en général.
Il est certain que le segment haut standing (notamment dans certaines villes comme Marrakech qui dépendent fortement de la conjoncture internationale) connaissent un certain ralentissement. Cependant la demande reste forte sur le segment résidentiel et plus particulièrement sur l’axe Casablanca-Rabat. Le résidentiel est d’ailleurs un véritable relais de croissance pour notre groupe.
- Vous étiez parmi les premiers à demander la préférence nationale dans les projets d’infrastructure de l’Etat. Avez-vous obtenu gain de cause?
- Le ministre de l’Equipement nous a promis de mettre en place la préférence nationale, les choses vont dans le bon sens puisqu’une circulaire est déjà en place. Les entreprises marocaines pourront désormais être plus compétitives que leurs homologues chinoises ou turques qui, soutenues par leur pays d’origine, arrivent avec un avantage concurrentiel important. La préférence nationale est importante pour le pays, dans le sens où elle permettra indirectement aux entreprises marocaines de bénéficier de plus d’expertise, d’avoir des références pour