Marx et rousseau l'art de la merde
D’une part, l’état de nature au sens où Rousseau l’entend est bien sûr une hypothèse de travail. Pour lui, à l’origine l’être humain et ni bon ni méchant. Dans cet état de nature, la liberté est propre à chaque individu. Avec le temps, l’être humain acquiert un langage et leurs techniques évoluent (état intermédiaire). Cela représente le déplacement de l’état de nature vers l’état social. C’est ainsi que dans cette société Rousseau pouvait établir et voir l’inégalité dans le monde. Pour lui, la liberté est ce qui distingue l’humain de la bête puisque c’est lorsque la raison se développe que l’homme vit dans une liberté sociale. Rousseau, fait référence à l’état social en se référant à une sorte de paradis perdu, un état non-social, dont il importe peu que l’on ait existé ou pas. Pour ce philosophe, l’humain décide de choisir et rejeter des idéologies, car on agit par acte de liberté. Sous l’empire des lois, la liberté est dirigée et imaginée par Rousseau dans un pacte. Selon lui, chaque membre cède sa liberté naturelle et son pouvoir au profit de la communauté. De cette façon, celui-ci obtient la liberté civile et la protection de ses biens.
D’autre part, pour Marx la liberté est principalement basée sur le communisme. Cela est une forme de théorie de société sans classes ainsi qu’une forme d'organisation sociale sans état, où la propriété privée deviendra inexistante. Lorsque Marx définit le communisme comme le devenir historique du capitalisme, il pense aux sociétés primitives. Dans ces sociétés chaque individu travaillait selon ses besoins et selon ses capacités sans qu’aucune forme d’aliénation ne soit issue des rapports sociaux. L’aliénation brime la