Maroc telecom
Le Maroc s’est doté d’une loi sur la poste et les télécommunications moderne, une nouvelle loi sur la concurrence (qui est entrée en vigueur en juillet 2001) et d’une stratégie nationale d’insertion du Maroc dans la société de l’information et du savoir. Sous l’impulsion de feu sa majesté le Roi Hassan II, le Maroc a décidé de mettre le secteur des télécommunications au rang de ses priorités nationales.
Pour ce faire, une restructuration fondamentale du secteur à été mise en oeuvre. Elle a consisté essentiellement en une scission de l’Office national des postes et des télécommunications (ONPT) en deux entités distinctes, l’Itissalat Al-Maghrib S.A. (Maroc Telecom) et Barid Al-Maghrib, (Postes Maroc) et la création une agence de réglementation autonome, l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT).
Les réformes se poursuivent actuellement à un rythme accéléré et elles sont appelées à s’étendre à l’ensemble des secteurs des infrastructures publiques. Au niveau économique, ceci s’est traduit par des investissements importants de compagnies étrangères dans le marché marocain des télécommunications. A cet égard, Vivendi Universal a payé 23 milliards de pour la prise de contrôle de 35% du capital de Maroc Telecom. Le consortium Médi Telecom a payé 1,1 milliards de dollars EU pour obtenir la deuxième licence GSM au Maroc. Ce succès dépasse le record précédent établi en 1998 en Egypte où les opérateurs étrangers ont payé 516 millions de dollars EU pour l’obtention de la deuxième licence