Marivaux
Né le 4 février 1688
Mort le 12 février 1763 (à 75 ans)
Auteur français il était un homme solitaire et discret, longtemps mal compris, il fut un journaliste, un romancier, mais surtout un auteur dramatique fécond, qui, amoureux du théâtre et de la vérité, observait en spectateur lucide le monde en pleine évolution et écrivit pour les Comédiens Italiens, entre 1722 et 1740, des comédies sur mesure et d'un ton nouveau, dans le langage «de la conversation». Il est, après Molière, Racine, Pierre Corneille et Musset le cinquième auteur le plus joué par la Comédie française déclaré comme mineur par la génération des Encyclopédistes, réputation qu'il conservera jusqu'au milieu du XXème siècle.
D’une famille d'aristocrates originaires de Normandie, qui avait fourni plusieurs sénateurs au parlement de cette province, son père Nicolas Carlet est fonctionnaire dans l’administration de la marine, de sa naissance jusqu’en 1698. En 1698, ce dernier emmène sa famille s’installer à Riom, en Auvergne, où il vient d’être nommé directeur de la Monnaie (Marivaux est âgé de 11 ans à ce moment-là) puis aux Limoges. De sa mère, Marie-Anne Bullet, on sait peu de choses.
Il fait ses études chez les Oratoriens de Riom. En 1710, ambitionnant de suivre la voie paternelle, il commence des études de droit à Paris et s'essaye dans le roman burlesque. Il est logé chez son oncle, l'architecte du roi Pierre Bullet. Il abandonne ses études en 1713 et reprend épisodiquement. Il débute en 1720 au Théâtre-Italien et au Théâtre-Français.
Son théâtre emprunte ses conventions à la Commedia dell'Arte: il crée des types sur lesquels il peut broder des variations, se sert du travestissement, privilégie l'amour comme ressort de la comédie.: il obtient sa licence en droit en 1721 et est reçu avocat, mais il n'exercera jamais.
On peut voir en Marivaux un utopiste(quelqu'un qui a des idées idéalistes), qui utilise le théâtre comme un lieu d'expérimentation