Marivaux, le jeu de l'amour et du hasard, marivaux
Ce sont des questions à double entente. Evoque les jeux de devinettes dans les salons du XVIIIè.-les tirets ( hésitation, retardement) -les apartés. « Préparons un peu cette affaire-là » « Lui dirai-je que je m’appelle Arlequin ?non ; cela rime trop avec coquin » → Arlequin fait preuve d ’invention verbale , ce qui constitue une fête du langage, et provoque l’amusement du spectateur. Tous ces détours irritent Lisette.Cette dernière, une fois l’aveu accompli, lui rendra la pareille, en retardant le sien à son tour. 2- Le jeu de LisetteLisette joue l’indignée, et prolonge son incognito pour se moquer de lui. -emploi d’exclamations. -invectives : - …afficher plus de contenu…
» -parle elle aussi à demi-mots, tout en lui faisant croire son indulgence : « Il n’y a plus que ce parti-là à prendre… va, va, ma gloire te pardonne, elle est de bonne composition » → Lisette passe au tutoiement. Arlequin ironise sur sa situation . - Effet comique avec le jeu sur le mot « culbute », qui évoque à la fois le retournement de la situation, et la pantomine, la pirouette du personnage de la commedia dell’arte - Puis surprise d’Arlequin qui ne se fait pas chasser : « Tout de bon, charitable Dame, ah, que mon amour vous promet de reconnaissance