Marivaux le jeu de l'amour ou du hasard
377 mots
2 pages
Le jeu de l’amour ou du hasard(1730) est une comédie de Marivaux, dans cette pièce, la condition sociale, la méchanceté de la nature humaine, l'amour et l'amour-propre sont étudiés, Marivaux défend certains de ses points et critique d’autres. Cependant nous allons étudier un seul de ses points ci-dessous, la caricature des défauts de la haute bourgeoisie. Cette caricature à lieu par le biais des domestiques, qui échangent leurs rôles avec leurs maitres à la suite d’un stratagème que Dorante et Silvia ont trouvé pour s’observer discrètement, ainsi on voit le valet de Dorante et la suivante de Silvia essayant tant bien que mal d’imiter leurs maitres. Ils caricaturent, parodient le langage et les attitudes de leurs maitres, involontairement puisque ils essayent seulement de les imiter sans vraiment savoir comment faire et engendre des quiproquos. De plus leurs manières de valet et de suivante trahissent leurs appartenance à une classe inférieure, ils ne sont pas raffinés mais impulsifs et assez vulgaires. Ils s’occupent avec le badinage comme leurs maîtres mais quand ils l'utilisent, c'est de façon vulgaire et maladroite. Ils ont une naïveté qui révèle leur statut social (suivante et valet) Par exemple, Arlequin dit à la suivante, "Cher joujou de mon âme! Cela me réjouit comme un vin délicieux, quel dommage de n'en avoir que roquille!" Ex : Lisette dit de Dorante: «tout sera bon dans cet homme-là! "Elle décrit Dorante comme un morceau de viande). Leurs phrases sont sottes et inappropriées. On comprend que Marivaux veut montrer les défauts de Dorante et Silvia, pour la simple raison qu’Arlequin, laisse échapper involontairement quelques mots de langage populaire qui contraste avec le langage précieux de son maitre. (Parole d’Arlequin «faquin».) Cela rappelle son statut de simple valet et montre la difficulté de parler comme les bourgeoises. Arlequin doit lutter pour ne pas se trahir par son langage de gens du peuple .Cela montre que les paroles des bourgeois ne