Marivaux le jeu de l'amour et du hasard acte 1 scène 1
Traditionnellement la scène 1 a pour fonction de mettre en place un certain nombre d’évènements qui vont permettre au lecteur ou au spectateur de saisir rapidement les enjeux de la pièce et d’en donner le ton. Tout d’abord la présentation des deux personnages, Sylvia et Lisette avec des didascalies externe repris dans la réplique de Sylvia : « vous travaillez a me fâcher Lisette ». Egalement est présent la mention de Orgon dans la périphrase « Monsieur votre père », et celle du futur mari de Sylvia « votre futur ; amant ; mari » ce qui définie leur relation, c’est un indice dénonciation. Tout comme l’emploi du tutoiement par Sylvia «Que tu es folle » et du vouvoiement par Lisette «Je vous dis». Sylvia exprime une tournure injonctif qui désigne un ordre avec « taisez-vous » et péremptoire « je vous dis que ». Les mots rustiques employés par Lisette « vertuchou ; oui da » exprime une condition inferieure. Pourtant parfois Lisette s’exprime avec un niveau de langue correcte « c’est que j’ai cru » tout en précisant son statut inférieur « si j’était votre égale ». Lisette a également un rôle de confident car elle transmet à Sylvia les valeurs d’un bon mari fondé sur l’apparence « mais il a raison d’être beau ». Dans cette scène, l’intrigue se met en place et repose sur le projet de mariage avec le champ lexical de celui-ci «sentiment ; cœur ; mariant ; votre futur ; union ; amant ; épouser». Le texte montre deux visions différentes du mariage : pour Lisette, le est synonyme d’ascension sociale « un des plus honnête du monde », « un des plus honnête du monde », alors que pour Sylvia, c’est une conception plus romantique avec la périphrase « l’aimable homme ». Dans cet extrait, la conception du mariage fait ressortir des éléments psychologiques ; Le bon sens populaire de Lisette qui veut qu’on épouse un homme car il est beau ou parce qu’il a une réputation connut comme le suggère le « on dit ». Il s’oppose au refus et a la peur de Sylvia car