Marina
Si en théorie l'esclavage a été aboli dans tous les pays depuis les années 1980 en mauritanie, en pratique on constate qu'elle a pris de nouvelles formes et s'est adapté aux nouveaux visages de la société. Le fléau est devenu moins violent physiquement parlant mais il est plus sournois et plus sordide car les victimes ont aujourd'hui conscience que leur condition d'esclave mais constatent avec désespoir que le public reste insensible à leur douleur, mal informé ou préférant tourner la tête. Heureusement, l'ONU,et les ONG et bien sûr les médias font leur possible pour aider les victimes et dénoncer les marchands d'esclaves.
Dans son rapport , l’Human Rights Watch (HRW) rapportait que la violence et les conditions proches de l’esclavage existaient toujours dans 12 pays, principalement des abus contre les travailleurs domestiques.Dans les faits, le Bureau International du Travail (bit), qui dépend de l’ONU, ne dénonce pas exactement l'esclavage, mais l'ampleur du travail forcé dans le monde, qu'il définit comme : «le travail ou le service exigé [qui] est exécuté sous la menace d’une peine et contre la volonté de la personne».
Dans un rapport, le BIT estime que 12.3 millions de personnes sont touchées par ce "fléau social"
Bien que le travail forcé soit interdit par la convention de 29 du BIT depuis 1930, nous avons vu qu'il fut couramment pratiqué à grande échelle en Russie et en Allemagne et plus récemment au Cambodge. Il se pratique encore dans certaines prisons, notamment aux États-Unis, en Israël, en Chine, en Corée du Nord et dans certaines entreprises d'Afrique et d'Asie, bref personne n'a retenu les leçons du passé. Pire, presque tous les gouvernements se fichent des conventions internationales quand la "Raison d’État" est en jeu, notamment lors d'une guerre ou d'un changement de régime.
S’ajoute à l'esclavage domestique et la prostitution, les mariages blancs : une personne ressortissante d'un pays non européen se marie