Marie-antoinette procès
Le 14 octobre 1793, Marie-Antoinette est jugée par le Tribunal révolutionnaire mené par Fouquier-Tinville. Si le procès de Louis XVI avait conservé quelques formes de procès équitable, ce n’est pas le cas quant à celui de la reine. On l’accuse d’avoir délibérément dilapider le budget de la France en banquets , bals et autres coquetteries , et en influençant le roi, mais aussi d’avoir pratiquer l’inceste sur ces enfants. Manquant de preuves, Fouquier-Tinville fait signé au Dauphin un acte qui reconnait l’inceste pratiqué par la reine. Marie-Antoinette se lève et répond « Si je n’ai pas répondu c’est que la nature elle-même refuse de répondre à une telle accusation faite à une mère. J’en appelle à toutes celles qui peuvent se trouver ici ! » . Pour la première fois durant le procès la foule de femme applaudie la reine. Par peur d’un retournement de situation, le procès est accéléré par de fausses accusations et des témoignages peu convaincants. Elle est alors accusée de haute trahison. Fouquier-Tinville réclame la mort et fait de l’accusée « l’ennemie déclarée de la nation française » .
Le 16 octobre 1993, moins d’un an après l’exécution de Louis XVI,