Marguerites duras
Le second frère, Paul, plus jeune, est un peu son opposé. Calme, sérieux, Marguerite le voit comme un confident. Malheureusement pour elle, il décède tôt, laissant sa sœur dans le désarroi, sans personne à qui se confier. On peut lire parfois, en fonction des interprétations, que l'amour que porte Marguerite Duras à ce frère est d'ordre incestueux et que la relation qu'elle entretient avec le Chinois n'est qu'un substitutif à celui, plus sérieux, qu'elle voue à ce frère disparu.
Liens entre la narratrice et son amant
Personnage central de l'histoire, l'amant est un riche chinois de 40 ans prêt à se marier, et qui tombe amoureux de cette (trop) jeune française sur un bac qui traverse le Mékong. Dès le début de l'histoire le lecteur sait qu'il a une vrai attirance physique qui débouchera sur une relation passionnée, faite d'épisodes trépidents comme les villes du Sud-Est asiatique le permettent et parfois d'épisodes plus lents, au rythme des campagnes de ces mêmes régions. Qui est cet homme ? Nous l'ignorons, la narratrice ne le nommera que sous le vocable de "l'amant".
Extrait : "Que je vous dise encore, j’ai quinze ans et demi. C’est le passage d’un bac sur le Mékong. Sur le bac, à côté du car, il y a une grande limousine noire avec un chauffeur en livrée de coton blanc. Oui, c’est la grande auto funèbre de mes livres. C’est la Morris Léon-Bollée. Dans la limousine