Marco polo
Paris
36 rue de la Goel.
Chers parents,
Voilà un an que je suis partie de la Somali. Je ne comprend toujours pas pourquoi les français et particulièrement les parisiens ne m'acceptent pas.
Tout d'abord je vais vous raconté mon voyage, un vrai cauchemars.
Le passeur de Somalie nous a amené avec une petite barge où nous étions trop nombreux pour tous nous asseoir. L'embarcation était dans le pire des états, la coque était rouillée , la peinture s’effritait de toutes parts , l’équipage avait l'air sordide et ressemblais plus a des voyous qu'à des matelots
. Ils nous ont tous rassemblé dans une pièce sans hublot, avec les barils de poissons qui à la longue se putréfiaient. L'air de la pièce était renouvelé brièvement 1 à 2 fois par jour lorsque qu'ils nous servaient notre subsistance. Celle-ci se composait de croûtons de pains rassis et de curieux morceau de viande dont on ne pouvait deviner de quelle animal elle provenait tellement elle était infâme ,j'avais tellement faim que je mangeais sans trop me poser de questions,,,.
Je souffrais de crampes à l'estomac et le tangage de la barge me donnait de plus en plus la nausée, la traversée ne me réussissait vraiment pas, j’étais épuisée, J'ai réussie à me lier avec quelques personnes mais difficilement la traversée était tant éprouvante que la plus part des passagers ne parlaient pas ne bougeaient pas, le plus ancien d'entre nous est décédé dans son sommeil les marins sont venus prendre son corps et l'ont sûrement jeté par dessus bord ,égoïstement personne n'a osé posé de questions on a tous préféré ne rien savoir, nous n'avons pas bronché. Je ne pouvais savoir depuis combien de temps nous étions entassé dans cette embarcation car à fond de cale on perd la notion du temps,le jour et la nuit se confonde . J'essayais de garder des repères en comptant les cuis tances servies, on a voyagé pendant 14 jours 2 longues semaines que je n'oublierai pas. Il y a eu quelques escales mais nous