Marc Aurèle philosophie (brouilon)
Pensées pour moi-même, Marc Aurèle
L’Homme est éphémère, sa place dans le temps est limitée à une durée de vie courte du point de vue d’une planète, la planète Terre présente depuis très longtemps. En effet, dans la vie d’un homme, la prise de conscience de cette éphémérité arrive tôt ou tard, et peut, parfois, conduire à un certain sentiment de déréliction. La philosophie est une discipline complexe et plurielle de par les nombreuses formes prises par la réflexion philosophique, et d’après certains auteurs en cette matière, elle peut aider à surmonter ce passage difficile dans la vie d’un homme.
Marc Aurèle, empereur de Rome, eût une vie agitée, il donne pourtant à lire un de ses ouvrages, Pensées pour moi-même, datant d’il y a 2000 ans, extrait II,17 et propose une réflexion sur la nécessité de philosopher pour l’Homme, qui n’est qu’un être éphémère, ainsi que sa propre définition de la philosophie.
Marc Aurèle, dans la première partie de son texte, nous éclaire sur l’Homme. Pour cela, il énumère des critères de la condition humaine, tout d’abord la temporalité de l’être humain, une certaine notion de temps, où l’on sait que la mort est au bout de la vie. Il compare le temps de la vie d’un homme à un instant, à un « point de temps », ce qui montre que pour lui, l’homme est destiné à ne vivre qu’un instant avant de toucher à sa fin. Ceci nous prouve donc que pour Marc Aurèle, l’Homme est réellement un être éphémère. De plus, il ajoute la notion d’espace à sa réflexion. L’Homme n’est pas un être statique, il évolue chaque jour, en effet il compare la « substance » de l’homme à quelque chose de fluent, de fluide, ce qui s’oppose à une idée de persistance dans le temps. L’ambiance du texte tourne autour de l’inquiétude, et c’est cette sensation de changement qui donne cette sensation. Il compare l’existence humaine à un jeu incompréhensible. Marc Aurèle ajoute ensuite une