De tous les temps, les hommes et les femmes ont cherché à sublimer leur beauté grâce à des produits cosmétiques. L'utilisation de maquillage remonte à la nuit des temps et il est probable que les hommes préhistoriques pratiquaient déjà la peinture corporelle. Je vous propose de retracer l’histoire du maquillage ainsi que son évolution grâce à la chimie.
La Beauté et la Chimie * Environ 6.5 milliards d’euros était le prix des cosmétiques en fin 2008 dont 9% pour le maquillage. Les rouges à lèvres étaient les plus gros de la production française (36% des ventes de maquillage) et le maquillage pour les yeux (28%). * Le tube de fond de teint appartient à la grande famille des cosmétiques, tout comme le reste de la trousse à maquillage. Il est susceptible de contenir les mêmes substances gênantes que les crèmes de jour ou que les laits pour le corps. Dans un numéro d’avril 2006, le mensuel « Que Choisir » évoquait la présence d’émulsifiants et de conservateurs douteux, de substances allergènes ou cancérigènes. Bien sûr on y trouve des conservateurs de synthèse, comme le célèbre parabène. On l’a un temps accusé de provoquer le cancer du sein, une affirmation qui a provoqué de longues discussions, majoritairement démentie. Aujourd’hui, certains experts lui reprochent tout de même d’être un perturbateur endocrinien. * Pouvez vous imaginez vous maquiller sans quelques touches de couleurs ? Les mascaras contiennent entre 5 et 8% de pigments, les rouges à lèvre 10% et les fards à paupière 30%. Dans ce domaine, la synthèse fait des miracles. Grâce aux colorants azoïques, on peut se peindre les paupières en arc-en-ciel. Mais ils sont aussi susceptibles de nous irriter le coin des yeux. En tous cas, ils rendent les experts susceptibles : « Des études montrent que 25 des colorants utilisés en Europe peuvent franchir la peau, endommager le foie et dissocier l’aniline, affirme la papesse de la cosmétique bio Rita Stiens. Certains colorants azoïques sont soupçonnés