Manon lescaut-l'argent
• L’argent est un élément absolument omniprésent Manon Lescaut ; il l’est d’ailleurs dès le tout début, lorsque Renoncour en prête à des Grieux pour qu’il puisse poursuivre son périple en compagnie de Manon. On remarque aussi que tout se paie : le secours du geôlier, la fidélité du domestique, le silence du cocher, l’aide (vaine) des militaires pour délivrer Manon, etc. C’est, tout au long du roman, ce qui va déterminer les différentes étapes de l’histoire (cf. 3). • Tous les moyens sont bons pour l’obtenir : des plus honnêtes aux plus viscieux. Ainsi, des Grieux s’en procure en en empruntant (à Tiberge, à son père, à M. de T., à Lescaut), par la duperie (lorsqu’il triche au jeu — qu’il justifie par le fait qu’il n’avait pas d’autre solution que la prostitution), ou même par la prostitution (Manon se prostitue à plusieurs reprises, avec M. de B. ou M. de G. M., par exemple). Le travail n’est cependant jamais envisagé.
• Le couple manque toujours d’argent : soit parce que la réserve est épuisée, soit parce que celle qu’ils avaient a disparu (dans l’incendie de leur maison ou à cause de leurs valets qui le leur ont volés). 2. Une source de bonheur
• L’argent est source de bien‐être matériel. C’est d’ailleurs pour cela que Manon est obnubilée par lui : pour elle, l’argent n’est pas une fin en soi, mais bien un moyen pour accéder à son bonheur. • S’il elle n’est pas satisfaite, elle tente par tous les moyens de retrouver ce bien‐être matériel — en allant voir un autre homme, par exemple. Du coup, l’argent