Mal des élites selon crozier partie 2
II- Le mal des élites françaises.
A) « Les élites les plus bêtes du monde »
Selon Michel Crozier, les élites françaises souffre d'un mal, elles sont contre productives, et bloquent donc la société française. En effet les intellectuels français n'obtiennent plus de prix Nobel, depuis Pierre Gilles de Gennes et George Charpak , qui ont obtenu le prix Nobel de physiques en 1991 et 1992, soit depuis plus de 20 ans. Il explique ce manque d' éfficacité par la manière dont celles-ci sont formées par les grandes écoles. Selon lui les grandes écoles, telles que par exemples Polytechnique ( ou l'X qui existent depuis plus de 200 ans ), L'ENA ( plus de 50 ans d'existence), ou encore les prépas. Michel Crozier parle « De l'excellence et de la stupidité de notre intelligence à la française ». Il ne remet pas en cause les capacités intellectuelles des élites françaises, mais il remet en question la formation que leur donnent les grandes écoles françaises, qui selon lui les façonnent dans un moule, qui ne laisse place à aucune créativité, ni personnalité, et qui reste dans un esprit conformiste. Ce conformisme entraine toujours la création d'élite stériles, et fermées, ayant une logique commune. Elles sont donc incapables de se réformer. Ces écoles n'offrent que des formations généralisés, et théoriques ou l'on y apprends seulement des techniques et méthodes de travail, les élèves doivent assimiler une quantité énorme de connaissances sans qu'on leur enseigne comment se servir de celles-ci dans la réalité. Cette méthode d'enseignement ne prépare pas ces futures élites à la réalités des métiers et des missions auxquelles ils seront confrontés ( par exemple quelqu'un sortant de L'ENA aura du mal à comprendre les besoins de quelqu'un touchant le RSA), les connaissances ne sont donc pas utilisés a bon escient. Selon Crozier