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Le monde de la finance et, particulièrement, la finance de marché est souvent représenté et considéré comme élitiste, opaque et difficile d’accès pour les non initiés.
En effet, le nombre, somme toute, restreint d’acteurs opérant dans ce secteur d’activité, sa technicité sans cesse croissante et son vocable ésotérique propre à tout groupe fermé, expliquent l’incompréhension pour un profane de percevoir non seulement les différences entres les métiers mais également la nature des enjeux économiques qui en résultent.
Il aura fallu ce que l’on appelle « l’affaire Kerviel » pour que tout le monde s’interroge désormais sur : Qui sont ces acteurs ? Que font-ils au quotidien ? De quel droit s’autorisent-ils de tels agissements avec des conséquences dramatiques ? etc…
Mais l’opacité du système tant dans son fonctionnement que dans son langage, qui ressemble davantage à un jargon qu’à une langue structurée, ne facilite pas l’accessibilité métier.
Chaque métier à l’intérieur de ce secteur possède son propre discours. Souvent il s’agit d’un discours concis, utilisant à la fois le français et l’anglais et très souvent des abréviations tant la rapidité d’exécution des ordres ne laisse pas de place à la prose.
Par conséquent, non seulement cela rend le discours opaque voire incompréhensible mais cela rend difficile la possibilité de corriger les excès du système car comment modifier / réguler quelque chose que l’on ne comprend pas ?
C’est à ce moment que la linguistique revêt une importance fondamentale. En effet, quelque soit le métier ou l’activité concernée, la linguistique de par son approche terminologique et sémantique permet non seulement d’extraire du discours les points essentiels favorisant la clarté du message (et donc du métier !) mais aussi d’homogénéiser le matériau communiqué afin que tout le monde puisse avoir le même niveau d’information tant sur le