Mai 68
Le mouvement de Mai 1968 en France, est principalement une manifestation
contre le régime gaulliste. Ce n’était pas le rejet entier de sa politique, mais
plutôt le rejet d’un style ou les aspects techniques se faisaient prévaloir de la part
de la gouvernance. Il n’y avait pas un mouvement, mais deux : les étudiants et
les travailleurs. Bien que chaque mouvement a su influencer l’autre, les deux
agissaient en vitesses différentes, chacun dans sa propre dynamique. Les deux mouvements ne possédaient pas seulement des idées révolutionnaires, mais aussi un objectif en commun qui était la reforme de la société française, et non de son renversement.
Ceux qui dirigeaient le mouvement étudiant étaient de socialistes révolutionnaires. Son initiative, le courage de défier les autorités universitaires et de confronter la police, avaient susciter l’intérêt des dizaines de milliers de nouveaux étudiants prêtent à faire partie de l’action.
Les questions fondamentales de préoccupation étaient : la sécurité d’emploi, la garantie d’emploi pour les jeunes travailleurs, le paiement intégral pour chaque jour de grève, la pleine reconnaissance des droits syndicaux dans les entreprises antisyndicales telles que Peugeot et Citroën, un contrôle démocratique sur la radio et la télévision par des représentants choisis par les journalistes et les techniciens.
Alors que la CGT (Confédération générale du travail) essayait de limiter les grèves à des revendications de type économique, affirmant que les travailleurs n’étaient pas intéressées par des enjeux d’ordre sociaux et politiques plus vastes, des nombreux étudiants dénonce les revendications économiques comme non pertinentes et les qualifient de : «réponse», «démystification» «lutter contre l'autorité» et «révolution».
Mais il y avait un problème, même avec les élèves qui, sous l’influence de groupes comme la JCR (Jeunesse Communiste Révolutionnaire), ont compris que la lutte pour les