Madrigal est un poème de Jules Laforgue issu d’un recueil intitulé « Premiers poèmes » écrit en 1887. En utilisant le registre didactique, Jules Laforgue cherche à prouver au lecteur que la mort est inévitable. Il montre aussi la présence du registre lyrique car ce poème aborde l’existence de la mort, il exprime un état mélancolique. Son sonnet est écrit en alexandrin composé de rimes féminines et masculines embrassées. Auteur plutôt du courant symbolique, dans ce poème il s’appuie sans doute sur le romantisme en s’adressant directement à une femme. Nous analyserons comment le sonnet de Laforgue montre au lecteur la fatalité de la mort en prenant l’exemple des femmes. Nous examinerons d’abord les moyens qu’utilisent Laforgue pour dénigrer la femme, puis comment il démontre que la vie est une futilité pour enfin montrer que la mort est inévitable.

1. Dénigrement de la femme
Caractérisation de la femme :
a) De par son titre Madrigal qui insinue qu’il s’adresse à une femme, il lui dédit ces quelques lignes en lui intégrant « Vous » v.5 v.12 v.14, et « votre » v.6 v.9. De par ces rimes masculines et féminines, les masculines embrassent les féminines
b) Il explique que les femmes n’ont en tête que la richesse, la beauté, la fête et l’amour, qu’elles sont naïves, insouciantes : v1 et v2.
c) Compare la femme à une fleur
Misogyne : proxénétisme d’ailleurs
a) Sous-entendu assez malsain : « aimée à genoux » v.3, « vendu sur le trottoir » v.11, « dans le boudoir » v.14 parle aussi d’argent « riche » et « louis », il a du dégout pour les femmes, il les décrit comme infâme v.13
b) Sadisme : « gémir » douleur, souffrance qu’il inflige à la femme. Description assez macabre : c’est triste, sinistre, lugubre et tragique. douleur, gémir qui est la recherche de plaisir dans la souffrance
c) Il ne la ménage pas tout le long du second quatrain et du second tercet lorsqu’il lui décrit ce qu’il va finir par se passer, il veut lui faire peur, qu’elle comprenne la