Madame bovary
Enseigner à un élève handicapé
À l’école, au collège ou au lycée, l’élève différent qui présente un déficit moteur, sensoriel, intellectuel ou divers autres troubles, est confronté à une multitude de tâches au travers desquelles il peut rencontrer d’importantes difficultés :
- l’écoute de son enseignant ;
- la compréhension et la mémorisation d’une consigne ;
- la lecture de documents imprimés et l’écriture d’une réponse ;
- le calcul sur des données numériques ;
- le traçage géométrique ;
- la récupération et la consultation d’informations ;
- la communication et l’échange sont autant de tâches scolaires d’apparence banale qui de fait mobilisent l’ensemble des fonctions supérieures de l’élève et qui ont un coût élevé au niveau de l’énergie cognitive.
À cela s’ajoute la fatigue de l’élève, souvent due à ses déficiences et à ses incapacités et aussi à la multiplicité des actions des intervenants (médicaux, paramédicaux) qui rythment sa rééducation. Ce coût d’énergie physique se conjugue ainsi à celui de l’énergie cognitive.
Dans le cas d’une tâche intellectuelle donnée, réfléchir et comprendre par exemple le sens profond d’un texte : si toute l’énergie cognitive est absorbée par une tâche de bas niveau intellectuel mais lourde physiquement – comme recopier le texte quand on a de grande difficulté à écrire – alors il n’est pas rare de voir s’effondrer complètement l’efficience scolaire de l’élève. Pour remédier à cela, on peut faire appel aux outils informatiques.
Les aides techniques matérielles et logicielles sont des outils au service de l’enseignant. Il devra prendre en compte les besoins particuliers de l’élève pour accepter que certaines activités soient supplées, celles jugées dans le contexte comme de bas niveau, afin de mobiliser l’énergie cognitive de l’élève dans les tâches de haut niveau. Bien entendu tout dépend du contexte et une tâche d’écriture peut selon les moments être de niveaux