Madame bovary
Introduction : La partie suivante concerne les phéromones sexuelles et je vais brièvement vous montrer les différences et similarités qui existent par rapport aux insectes avant que Dalil ne nous parle du rôle des phéromones chez les Hommes.
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Ici, nous pouvons observer d’un flehmen. C’est une attitude caractéristique de certain mammifères et notamment chez les familles des équidés ou bien des félins. Ici, le cheval relève la lèvre supérieure pour faciliter l’accès de l’air, chargé de phéromone, à l’organe voméronasal qui est situé sous les incisives.
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Eh bien …. Contrairement aux insectes, les mammifères ne possèdent pas d’antennes pour détecter les phéromones, mais un organe voméronasal ou encore « organe de Jacobson », du nom du chirurgien qui le découvrit en 1811. Le flehmen permet de mettre en contact l’air chargé de phéromones avec les neurorécepteurs de l’organe voméronasal. En effet, l’OVN est tapissé de cellules neuroréceptrices à nombreuses microvillosités qui détectent le signal chimique. Il contient deux familles distinctes de récepteurs : les voméro-récepteurs 1 et 2 (VR1 et VR2). Le message chimique est ensuite convertit en signal électrique neuronal par transduction. Il est ensuite transmis au bulbe olfactif accessoire, puis vers l’hypothalamus, qui traite les messages reçus et y répond par la sécrétion d’hormones ou en régulant les comportements de défense, de reproduction, etc.…
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De nombreuses phéromones sexuelles existent et ont toutes pour but de provoquer des modifications physiologiques chez l’animal récepteur, comme par exemple l’inhibition ou la facilitation de la maturité sexuelle qui provoquent des changements hormonaux.
Certaines phéromones de femelles stimulent la production de spermatozoïdes et la sécrétion de testostérone chez les mâles. Comme nous pouvons le voir ici, le mâle, grâce à son organe voméronasal, capte les phéromones de la femelle et