Madame bovary
les traits physiques du personnage en soulignent l'usure : elle est « ratatinée» - - l'auteur en marque l'abondance par une comparaison «plus plissé de rides qu'une reinette flétrie» ; l'état des mains=> cette longue vie de travail, - des objets comme les galoches « longues mains à articulations noueuses », des objets sculptés, par les multiples tâches « encroûtées, éraillées, durcies» ,« à force d'avoir servi ». la pauvreté du personnage par ses vêtements, de «pauvres vêtements» : une camisole, un tablier, un béguin «sans bordure », et de «grosses galoches de bois », dont l'auteur met en évidence l'aspect ridicule. Un aspect de son état social: « un demi-siècle de servitude» ; cette servante fait les lessives; lave, fait a manger... 54 ans sans repot.Le narrateur ,une longue vie de souffrances, « ...l'humble témoignage de tant de souffrances subies». En définitive: Pas une grande dame, Catherine Leroux - ni aristocrate ni bourgeoise, pas même une jeune Cosette ... bref, pas le moins du monde un profil d'héroïne romanesque.
II UN PORTRAIT PATHETIQUE QUI FAIT NAITRE LEMOTION
Flaubert présente cette femme en victime aux lignes 1 et 2 : « petite vieille femme » « qui paraissait se ratatiner ».Une femme qui a peur, comme on le voit aux lignes 16 et 17 : « elle demeurait tout immobile », « ne sachant s'il fallait s'avancer ou s'enfuir », mais aussi comme une femme pas tout a fait par la description de sa tenue; « de grosses galoches de bois », d'un « un grand tablier bleu », et « d'un béguin sans bordures », l.3 et 4. Tout reflète une usure extrème au travail et beaucoup de souffrances; Flaubert s'attarde pour expliquer les conditions difficiles du travail.
Ces mains qui enfin sont « l'humble témoignage de tant de souffrances subies », l.10, et cette « rigidité monacale », l.11, montre paradoxalement que cette femme ne semble rien éppouver.
III UNE VISION TRAGIQUE DE LETRE HUMAIN
PAS ENCORE