a) Existence de liquidités abondantes. Ceci est explicable par deux motifs : i) suite à la baisse des tensions inflationnistes dans les années 1980, la politique monétaire était plus accommodante ; ii) cf. aussi l’augmentation de la concurrence dans le secteur bancaire qui s’est traduite par une forte augmentation de l’offre de prêts des banques. b) Comme les agents disposent d’un haut niveau de liquidités (par rapport à ce qu’ils souhaitent posséder), leur demande de titres est donc importante. La valeur de ces titres augmente alors et un processus cumulatif s’ensuit. On a donc pu observer la constitution de bulles immobilières résidentielles (hausse du prix de l’immobilier) et boursières (hausse du prix des actifs boursiers). c) Endettement des entreprises non financières par le mécanisme de l’effet de levier d) Chute des marchés immobiliers et boursiers après l’éclatement de la bulle ce qui a rendu le système bancaire insolvable : cf. pertes importantes (les fonds propres et trésoreries des entreprises baissent), difficultés pour les banques de rembourser leurs emprunts sur les marchés financiers e) Par conséquent, rationnement du crédit (credit crunch) f) En parallèle, volonté de dissimuler l’ampleur des créances douteuses. On le voit dans les crédits accordés aux entreprises non rentables pour qu’elles puissent rembourser les intérêts dus (au détriment des entreprises en bonne santé qui elles, se sont trouvées à court de liquidités). g) Faillite d’entreprises dues à la baisse des profits due à la chute des prix immobiliers et boursiers conjuguée à la baisse des crédits h) Déflation due au besoin de désendettement des entreprises