Macro
Dans un contexte de recul des échanges de biens et de services, le solde des transactions courantes de la France affiche un déficit de 36,8 milliards d’euros en 2009 après 59,4 milliards en 2008.
La réduction du déficit des échanges de biens de 15 milliards sur l’année sous l’effet de la baisse de la facture énergétique est en partie compensée par un tassement de l’excédent des échanges de services et par la baisse de près de 6 milliards du solde des revenus. Le recul du commerce mondial s’observe surtout au travers des exportations de biens d’équipement et de biens intermédiaires tandis que les ventes dans l’industrie aéronautique et pharmaceutique résistent. On enregistre dans le même temps une progression des soldes vis-à-vis de la zone euro et des exportations de la France vers les pays du Proche et Moyen Orient. Au niveau des services, on constate un repli de l’excédent des échanges de 6 milliards d’euros comparé à 2008. L’excédent de voyages continue de se réduire avec un recul net des recettes face à une légère baisse des dépenses des français à l’étranger. Les transports restent en déficit mais qui s’améliore néanmoins, avec la dégradation des transports maritimes atténuée par l’amélioration des transports aériens.
Le compte financier fait apparaître des entrées nettes de capitaux de 59,4 milliards après 26,7 milliards en 2008. En ce qui concerne les investissements directs, les sorties nettes de capitaux s’élèvent à 63 milliards d’euros soit un niveau en baisse par rapport à 2008 (67,5 milliards). Les flux d’investissements sortants sont légèrement moins dynamiques qu’en 2008 : les entreprises résidentes réduisent le volume de leurs opérations en capital mais accroissent légèrement les prêts intra-groupes accordés à leurs filiales. Quant à eux, les investissements directs des étrangers en France se stabilisent à 43 milliards d’euros ; les non-résidents accordent moins de prêts à leurs filiales françaises et réduisent