Ma mima
Alors que l'épiscopat croate fêtait la première Rencontre des familles catholiques, Benoît XVI a fait part de son inquiétude face à "une sécularisation qui porte à la marginalisation de Dieu dans la vie et à une croissante désagrégation de la famille". "On réduit l'amour à une émotion sentimentale et à une satisfaction de pulsions instinctives" a une nouvelle fois dénoncé Benoît XV, estimant qu'il était du devoir des catholiques "de contester une telle mentalité". "Ne cédez pas à la mentalité sécularisée qui propose la cohabitation comme préparatoire ou même substitutive au mariage !", a exhorté le pape, en demandant aux familles d'être "courageuses".
UN MESSAGE RÉCURRENT
Appelant les familles catholiques traditionnelles à agir sur le terrain politique notamment en matière de lois de bioéthique ou de législation liée à la politique familiale, il les a encouragées à affirmer "l'intangibilité de la vie humaine de la conception à sa fin naturelle, la valeur unique et irremplaçable de la famille fondée sur le mariage et la nécessité de mesures législatives qui soutiennent les familles dans la tâche d'engendrer et d'éduquer les enfants".
Ce message récurrent de la part de l'Eglise catholique vient d'être fragilisé par la légalisation du divorce sur la très catholique île de Malte, où, il y a un an, Benoît XVI déclarait : " Vous