Léonidas
Chère femme, comme tu le sais si bien, nous sommes entré en guerre contre les perses il y a peu. Xerxès et ses hommes sont face à nous depuis quelques jours, ils sont au moins 250 000. Nous avons établis notre ligne de défense dans un étroit corridor qui est situé dans les Thermopyles, la porte d’entrée de la Grèce centrale.1Voilà maintenant quelques jours que nous les repoussons sans perdre nombre de nos hommes. Je ne sais pas si je reviendrai, mais je t’écris ces lignes afin que tu connaisses notre histoire et que tu puisses la racontée aux générations futures. Tu n’es pas sans savoir que le conseil qui s’est réunis à Corinthe en a conclus que seulement 5000 hommes à mon commandement suffiraient à vaincre les perses.2 Je croyais, mon amour, que nos techniques de combats nous permettraient de résister à l’assaut de ces hommes et cela aurait été le cas si seulement nous n’avions pas été trahit. Un déserteur nommé Éphialtès a révélé aux perses comment nous détourner, nous prendre à revers, ce qui mènera surement notre armée vers la défaite. Aucun roi spartiate n’est déjà mort à la guerre3, je serai le premier et je le ferai pour votre liberté à toi et à notre peuple. L’oracle de Delphes avait raison, Sparte tombera ou demeura, mais pleura son défunt roi. Si les dieux sont avec nous, peut-être bien serons-nous encore de ce monde dans quelques heures. J’ai pris la sage décision de renvoyer la plupart de mes hommes à la maison car comme je l’ai mentionné plutôt, nous courrons vers une mort certaine. Malgré cela, comme nous nous sommes fait enseigner et comme nous enseignons, abandonner sa position restera un geste inapproprié et indigne d’un spartiate.4 Je resterai, au même terme que les Lacédémoniens, nos hommes, que les Thébains et que les Thespiens volontaires. Devrions-nous aller les attaquer durant la nuit directement au sein de leur camp situé à 8 kilomètres d’ici ou bien les attendre de pied ferme comme nous l’avons fait depuis