Léon bourgeois - la solidarité
Père de l’impot sur le revenu
Solidarité : responsabilité mutuelle qui s’établit entre deux ou plusieurs personnes
Il prétend l’existence d’un lien naturel, fraternel, qui lie les individus et les oblige les uns envers les autres ; créant un devoir d’assistance envers les infortunés.
Pour Bourgeois, comme pour Durkheim, plus l'homme se sentira solidaire de la société, c'est-à-dire "socialisé", plus il sera intégré.
On en vient vite à l'idée centrale du "solidarisme" :
"L'homme vivant dans la société, et ne pouvant vivre sans elle, est à toute heure un débiteur envers elle. Là est la base de ses devoirs, la charge de sa liberté". "L'obéissance au devoir social n'est que l'acceptation d'une charge en échange d'un profit. C'est la reconnaissance d'une dette" (Idem, p. 46).
Par une sorte de"quasi-contrat social" chacun de nous est nécessairement débiteur de tous, donc "l'homme naît débiteur de l'association humaine"
Selon lui la dette sociale vient de l’héritage reçu par chaque enfant au moment de sa naissance : le poids de la recherche, des expériences passées lui font vivre une vie sinon meilleure au moins plus simple par bien des aspects et plus sûre. Suivant l’idée du proverbe indien « la terre ne nous appartient, ce sont nos enfants qui nous la prêtent » Il explique que la dette est aussi envers les générations futures. la loi positive peut assurer par des sanctions impératives l'acquittement de la dette sociale posée par ce quasi-contrat général
Le "solidarisme" s'écarte ainsi de la doctrine du Contrat social de Rousseau qui ajoute à l'idée d'une