Léducation sentimentale de flaubert (chap. 3)
2944 mots
12 pages
L’éducation sentimentale publié en 1869 et écrit par Gustave Flaubert raconte les histoires sentimentales d’un jeune homme qui est pris de désillusion sur l’amour. Cette histoire est celle de Frédéric, jeune bachelier de dix huit ans éperdument amoureux d’une femme mariée, madame Arnoux. L’extrait étudié que le commentaire va essayer d’analyser est situé au chapitre trois de la première partie. Il se situe après la rencontre de Frédéric et de madame Arnoux. Ce chapitre parle de l’année de droit que fait Frédéric. Mais bien vite, prit d’un ennui pour ces études, il arrête de suivre les cours. Pendant un an, il cherche l’occupation et la compagnie et pense à madame Arnoux. Il s’essaye alors à toutes les disciplines pour lui évoquer son amour envers celle-ci mais ne rencontre aucun succès. La structure du passage montre que l’ennui de Frédéric l’incite à penser à madame Arnoux. De quelle manière l’amour ressentit pas Frédéric pour madame Arnoux se développe et s’exhibe t’il pendant cette année ? Dans une première partie, nous allons étudier le début de l’ennui de Frédéric du à un univers trop monotone. Puis nous verrons, que pour échapper à cet ennui, il recherche l’émotion en voulant revoir madame Arnoux. Enfin dans une dernière partie, nous verrons que Frédéric s’occupe en fonction de l’amour pour madame Arnoux.
Le texte commence par l’arrivée de Frédéric à son école de droit. Le début de texte nous donne l’impression qu’il est heureux d’aller en cours. En effet, Frédéric pense alors qu’une nouvelle vie, avec plus d’animations, commence. Des éléments du texte renforce cette impression. En effet, Frédéric possède un buvard tout neuf, acheté pour l’occasion. Mais un changement s’opère lorsqu’il arrive dans l’amphithéâtre. Il s’y trouve « trois cents jeunes », devant lesquels il se sent perdus. L’ennuie commence alors à se traduire à la vue du « vieillard » qui fait le cours. Celui-ci fait son cours d’une « voix monotone ». La superposition de ces deux