Conditions des femmes dans la politique avant le XVIII ème siècle
Avant la révolution française de 1789, les femmes ont toujours été complètement exclues de la vie politique à cause de plusieurs préjugés d’infériorité à leur égard. Même les Lumières ont surtout des avis négatifs sur la nature de la femme. Montesquieu ou Rousseau ne permettront jamais à la femme d’être autre chose que le complément de l’homme. Dans L’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, l’article « FEMME » rédigée par un médecin démontre que la femme est futile et que son existence dépend entièrement de son mari. Pourtant Voltaire a un avis plus partagé sur cette question car il s’intéresse beaucoup aux femmes dans son œuvre, en les faisant parfois le centre de ses pièces (ex). Condorcet reste le seul vrai premier appui des femmes même si des modalisateurs sont présents, et défend l’égalité des sexes en faisant abstraction des précédentes thèses (ex : «Je crois que la loi ne devrait exclure les femmes d'aucune place. […] Songez qu'il s'agit des droits de la moitié du genre humain »). Il engagea ainsi un vrai tournant dans la lutte pour leurs droits politiques au début de la période révolutionnaire.
Conditions des femmes dans la politique pendant la Révolution française :
Les militantes de la révolution étaient essentiellement issues de la classe populaire et peu d’entre elles ont réellement combattu pour leurs droits sinon elles auraient été vite persécutées. Parmi elles se trouve Olympe de Gouges. Née en 1748, elle était la fille d’un puissant noble influent, Lefranc de Pompignan. Elle se positionne comme anticolonialiste et donc plus largement comme adversaire du racisme. Sensible aux injustices, elle ne peut que mener, à côté de ses combats politiques, économiques et sociaux un combat spécifique relatif à l'égalité des sexes. Elle parodie le style de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen dans une Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne.
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La Femme