luminol
Le Luminol a été synthétisé pour la première fois en 1853. Sa propriété à produire une réaction chimiluminescente en présence d’un oxydant au contact du sang fut observée pour la première fois par Albrecht en 1928.
Les principaux composés pouvant catalyser cette réaction d'émission de lumière sont les métaux de transition, l'hème et la peroxydase.
L'hème est une structure biochimique qui fait partie intégrante de la peroxydase. Cette structure est également présente dans l'hémoglobine.
Ainsi, la présence d'hémoglobine, donc de sang, peut être mise en évidence en exploitant l'aptitude de l'hème à catalyser la chimiluminescence du luminol. En d'autres termes, un mélange luminol + agent oxydant + agent alcalin mis au contact de sang émettra de la lumière.
Le luminol possède des inconvénients pouvant limiter son utilisation dans les enquêtes criminelles :
le luminol réagit en présence de cuivre ou d'un alliage de cuivre, de raifort, et de certains décolorants, oxydants ou désinfectants. ainsi, si une scène de crime est soigneusement nettoyée à l'aide d'une solution diluée d'eau de javel, celle-ci va devenir entièrement fluorescente, camouflant les éventuelles traces organiques comme le sang (humain ou animal) ; le luminol va également détecter les petites quantités de sang présentes dans l'urine ; le luminol réagit aux matières fécales, produisant le même éclat que s'il s'agissait de sang ; la présence de luminol peut empêcher de pratiquer d'autres tests ; cependant, il a été montré que l'ADN peut être extrait avec succès d'échantillons traités avec du luminol; le luminol est depuis longtemps réputé cancérigène, bien que la preuve n'en ait pas encore été apportée.
Le Bluestar Forensic est plus sensible que les autres révélateurs de sang. Il permet de détecter à l’œil nu des traces de sang infimes, effacées ou minutieusement lavées avec ou sans détergeant mais les aliments riches en fibres, certaines peintures ou vernis